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Le développement de l'écotourisme dans la partie nord de la réserve a constitué l'activité principale de la composante avec l'objectif d'une valorisation des ressources naturelles au bénéfice des communautés locales. Un accent particulier a été mis sur la formation du personnel recruté localement, en particulier le personnel chargé des activités d'écotourisme et d'inventaires biologiques. Constitué en une association à but non lucratif, le Syndicat d'Initiative de la Lopé propose des excursions en forêt aux nombreux visiteurs de la réserve.

La présence dans l'aire protégée de la Station d'Etudes des Gorilles et Chimpanzés, établie en 1983 et menant des études approfondies sur divers aspects de l'écologie et de la dynamique de l'écosytème forestier, a permis à la composante de valoriser les connaissances scientifiques au profit de l'aménagement de la réserve. Deux guides illustrés sur la végétation et les oiseaux ont été publiés.

L'Okoumé a été exploité dans la partie nord de la réserve il y a plus de vingt ans; un permis attribué dans le sud est en cours d'exploitation. Sous la pression du programme ECOFAC, un noyau central bénéficiant d'une protection intégrale, et couvrant environ un tiers de la superficie totale de la réserve, a été créé en 1996. Ce noyau central englobe la zone de mosaïques savane-forêt galerie au nord, ainsi qu'une partie importante de la forêt dense du sud, jamais touchée par l'exploitation forestière.