santé                                  

La santé et le bien-être de la population

*Une attente très forte de la population.

Chaque année,le Gabon consacre près de 5% de son PIB au secteur santé.L'infrastructure sanitaire,bien que difficilement comparable à celle des pays dévéloppés,est l'une des plus complètes d'Afrique sud-saharienne par le nombre de médecins rapporté au nombre d'habitants,de dispensaires,de cases de santé... L'un des principaux objectif est reduire le taux de mortalité infantile: 22.9% pour la période 1960-1965,9.9% pour la période1985-1990.Le progrès est important,mais le taux de mortalité infantile au Gabon reste cependant supérieur à celui du Cameroun(8.6%),du Congo(6.5%);il est de 0.8 à 1% dans les pays industrialisés.En période de récession économique,le budget de l'Etat consacré au secteur santé a tendance,selon les spécialistes,à dimunier.Certains estiment que"les enfants sont les premieres victimes"des restrictions budgétaires imposées par le FMI.Au Gabon,le secteur santé traverse une passe difficile;le système de sécurité sociale,la CNSS,connait une crise profonde obligeant les salariés cotisants à "fournir"les médicaments en cas d'hospitalisation

*Organisation territoriale

On considère que la répartition géographique des structures s'est améliorée mais que les problèmes de maintenance ou de remise à niveau restent importants.Cependant,la disparité entre les villes et l'intérieur n'a pas sensiblement changé.En général,les chef-lieux sont pourvus d'un hopital avec un ou plusieurs médecins.Enfin, il existe dans les villages ou les quartiers 339 dispensaires ou cabinets privés(contre 287 en 1984)et 147 cases de santé(créées en1979).L'Estuaire,qui est la province la plus peuplée,possède la meilleure couverture sanitaire,du pays,et les équipements publics et para-publics les plus modernes sont concentrés dans la capitale.Le Haut-Ogooué vient en deuxième position en raison de la présence des deux grandes sociétés(COMUF ET COMILOG),dont les centres médicaux s'ajoutent aux équipements publics.Lambaréné, pour des raisons historiques(hôpital Schweitzer)est un centre bien pourvu en équipements médicaux,grâce à une aide internationale importante.

*Telle société, tel hôpital.

Que cela soit clairement dit: si une société souhaite un développement qui vise à unenrichissement collectif, qu'il soit de type industriel ou commercial, l'hôpital fera partie intégrante de ce développement.D'ailleurs, s'il n'y a desanté sans développement, li n'y a pas non plus de développement sans santé.Ceux qui défendent une certaine spécificité africaine du développement, voulant éviter que le continent africain devienne un mauvaise copie, un sous-produit des pays industrialisés,avancent parfois (mais c'est heureusement rare), que l'hôpital n'est pas une réalité historique africaine.L'argument est inacceptable pour un médecin.

                                                              

*Comment valoriser la médecine traditionnelle?

#Cette médecine est encore souvent la première sollicité, particulièrement dans les villages, où elle constitue une importante, paliant le problème d'éloignement des centres de santé.

#De nombreux accouchements sont ainsi pratiqués par des matrones, et des troubles psychiatriques importants sont résolus par des tradipraticiens.

#Médecine moderne et médecine traditionnelle ne font toujours pas bon ménage.S'affirmant détenteurs d'un pouvoir d'origine divine, les médecins traditionnels refusent souvent de transmettre leurs connaissances à des chercheurs auxquels ils feraient pas confiance.Aussi, les malades sollicitent-ils souvent l'une puis l'autre médecine.

#Diverses expériences de collaboration sont néanmoins tentées, car les tradipraticiens exercent une réelle influence sur leurs patients.N'interviennent-ils pas, dans certains pays, pour la prévention de maladie comme le sida.

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